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lundi 27 avril 2015

Journal d'une Touffe #1 - Introduction, coloration végétale

Tu ne le sais peut-être pas encore, mais tu vas vite le comprendre : ma Touffe et moi, c'est une grande histoire - oui, je parle bien de ma touffe capillaire - non mais, dis...
Petite présentation : la Touffe est avant tout un animal doué de sa propre existence et, surtout, d'un caractère de merde. Un genre d'anémone de mer qui aurait des troubles menstruels permanents. La Touffe est touffue, même si elle sème une poignée de ses membres chaque jour, un peu partout : dans la douche, dans le lit, dans mes sous-vêtements et parfois même dans ceux de l'Homme. Au naturel, elle est châtain clair cendré et vaguement ondulée, quand elle n'indique pas tous les points cardinaux ainsi que la position de la lune et du soleil. Le seul avantage qu'elle a, c'est que t'as beau essayer de faire des nœuds dedans, ça prend pas. Bon, ça devient un inconvénient quand t'essaies te créer quelque chose qui ressemble à une coiffure.
L'habitat de la Touffe, à savoir mon cuir touffu, peut avoir tendance à produire quelques pellicules en période de stress et/ou de fatigue, et regraisse assez vite, mais ça, je sais bien que c'est à cause des shampooings bourrés de sulfates et des lavages trop fréquents. C'est un peu un cercle vicieux - sur lequel j'ai décidé de travailler, nous en reparlerons certainement.
Et puis, hantise d'un peu toutes les greluches, j'ai des cheveux blancs. Pas énormément, mais quand même, ça commence à se voir, et puis forcément, le cheveu albinos c'est celui qui croit que pour s'en sortir, il doit ouvrir sa gueule plus grand que les autres, et ça donne un genre de poil de cul qui, quoi qu'on fasse, se dresse bien haut au-dessus de la Touffe - autant dire un petit exploit, quand on sait ce dont la Touffe est capable. Voici la Bête :


C'est ainsi qu'on en vient à mon grand test du week-end.
Eh ouais, ce week-end, j'ai sauté le pas, je suis allée chez la coiffeuse, et j'ai testé la coloration végétale. Bon, vu ce que je lui demandais, à savoir le quasi impossible en coloration végétale : rester au plus proche de ma couleur naturelle, en gardant l'aspect cendré et sans reflet doré ou cuivré, la coiffeuse est partie sur une coloration 80% végétale, la coloration Eos de Wella (dont je ferai l'autopsie dans un prochain article), avec 68% de "Noix de muscade" et 12% d'assombrisseur. Ce qui donne ça :


C'est un peu plus foncé, du coup, mais les cheveux blancs sont parfaitement recouverts, et surtout, pas de reflets rouquins. C'est pas que j'aime pas, hein, mais pas sur moi... Du coup, j'ai fait la ola à ma coiffeuse.
Bon, j'avais quelques réticences en sortant. Déjà la coloration se rince à l'eau chaude seulement (elle m'avait juste fait un masque à l'argile avant de procéder à la chose, puis un soin ensuite). Du coup, ça laisse une sensation un peu poisseuse et une odeur plutôt forte, quoique pas chimique donc pas insupportable. Comme il vaut mieux laisser au moins 48h avant de faire un shampooing pour laisser les colorants s'oxyder encore et améliorer la tenue de la couleur, je me suis dit, attendre jusqu'à lundi soir, ça va être long, surtout pour mes fringues et mon oreiller. Et ben pas du tout. Hier, c'était encore un peu poisseux, mais aujourd'hui plus du tout, et moi qui d'habitude ne supporte pas de rester plus de deux jours sans shampooing, eh ben je me demande si je vais pas attendre demain.
Je lui ai également laissé un avant-bras en échange d'un shampooing à l'argile et surtout sans sulfates (à éviter avec des colorations végétales, et même de manière générale, car trop décapant). Le prochain épisode traitera donc de l'évolution de la Touffe après premier shampooinage de la couleur, et test du shampooing qui vaut de l'or.
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